Liberté d'être soi : voulez-vous en connaitre les ingrédients?

C'est une recette très simple : 3 ingrédients seulement, en quantité égale!

 

1. RIEN À PROMOUVOIR!                                       

Ce que cela ne veut pas dire : laisser ses talents dormir, ne pas s'accomplir, s'effacer et laisser la place aux autres...

Ce que cela veut dire : être qui je suis me suffit sans que j'aie besoin du regard de l'autre. Que ce regard soit conforme à ce que je voudrais qu'il soit ou non ne m'affecte pas car je sais goûter et apprécier la valeur de mon existence. Ne plus faire dépendre son bien-être du regard de l'autre...une liberté infinie!

2. RIEN À CRAINDRE!                                                                                             

Ce que cela ne veut pas dire : être insouciant, faire n'importe quoi sans se soucier des conséquences de ses actes...

Ce que cela veut dire : je m'autorise à être qui je suis sans m'inquiéter de ce que je ne suis pas ou de ce que je ne deviendrai peut-être pas.Ainsi je peux oser être moi-même, sans douter. Il n'y a aucun risque à être soi.

 

3. RIEN À DÉFENDRE!                                                                                              

Ce que cela ne veut pas dire : se laisser écraser, se faire avoir, être à la merci de...

Ce que cela veut dire : je laisse à l'autre son espace, sa liberté d'être sans que cela remette en cause quoique ce soit de la mienne. Je n'ai pas besoin d'ériger de frontière entre la réalité, l'autre, et moi-même. Nous pouvons danser ensemble avec des pas différents, sans se marcher sur les pieds.

 

Rien à promouvoir, rien à craindre, rien à défendre? La recette de cette liberté, qui n'est pas de moi mais de Don Riso et Russ Hudson (Enneagram Institute) est à la portée de tous! Rendez-vous sur www.enneateach.com pour en savoir plus.

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Commentaires: 1
  • #1

    Mwcros@gmail.com (jeudi, 05 décembre 2019 18:40)

    Chère Dorothée,

    Je me réjouis tant de la formation au couvent des franciscains les 14 et 15 Dec.

    Quel enrichissement personnel que cet outil qui ouvre les yeux sur nos parts d'ombre qui nous empêchent de progresser, et par la même de vivre pleinement en étant davantage un rayon de soleil qui éclaire et réchauffe plutôt qu'un coup de tonnerre qui annonce la pluie.
    Je vous remercie aussi pour ce blog qui permet de mieux cerner ce qu'est l'ennéagramme dans la jungle des outils de "la meilleure connaissance de soi".
    On dit souvent en effet que l'ennéagramme pourrait être un frein plutôt qu'un accélérateur dans le sens où il enfermerait une personne dans une catégorie (tu es cela, ou ceci - en caractérisant le trait dominant.... un peu en écho d'une époque : fais pas ci fais pas ça).
    En revanche, il y a une question qui m'interpelle vraiment et qui est celle sur la liberté.
    Ce mot est tellement attractif (Portrait 7 : "Né pour être libre") et sujet à beaucoup d'interprétations et peut-être aussi d'impasses.
    Ainsi quand vous écrivez :
    3. RIEN À DÉFENDRE!
    Ce que cela ne veut pas dire : se laisser écraser, se faire avoir, être à la merci de...
    Ce que cela veut dire : je laisse à l'autre son espace, sa liberté d'être sans que cela remette en cause quoique ce soit de la mienne. Je n'ai pas besoin d'ériger de frontière entre la réalité, l'autre, et moi-même. Nous pouvons danser ensemble avec des pas différents, sans se marcher sur les pieds."

    Dans ce contexte que fait-on des questions éthiques qui mettent en danger la vie ou l'intégrité d'un tiers "dans la relation" ?

    Je vais être concrète en utilisant un exemple qui anime actuellement la Belgique :

    La question de l'allongement de l'avortement à 4moisetdemi.

    On pourrait dire que chaque partie reste libre et que l'on danse ensemble avec des pas différents en laissant faire et se dire qu'une mère reste libre de décider ce qui est le mieux pour elle et qu'elle n'a de compte à rendre à personne.

    Mais la question ici de la liberté est qu'elle affecte une tierce personne qui ne peut se défendre (le foetus) et qu'elle atteint aussi la société (ici le corps médical) qui doit poser des gestes concrets : interrompre la grossesse (acte médical peu banal qui provoque la destruction du foetus) et enfin la famille, souvent l'époux ou le compagnon qui ne sont pas toujours associés au choix de l'interruption. Et enfin une supposée liberté qui peut se retourner à terme contre celle qui en a usé peut-être trop rapidement lorsqu'elle prend conscience de conséquences à terme et tombe en dépression.
    Comment imaginer dans un tel contexte une liberté légère comme un pas de danse ? Je vous provoque un peu sur un cas extrême mais votre position m'intéresse vraiment.
    A très bientôt les 14 et 15 dec.
    Martine Cros