La joie d’exister

Envers et contre tout.

Une joie qui vient du plus profond de quelque part, en nous, 

Lieu précieux entre tous qui ne nous appartient pas, 

Mais dont nous avons la garde.

 

Ce qui reste encore quand il ne reste rien,

La simple, pure, joie d’exister.

Un bien accessible à tous.

 

Un don, une grâce.

La définition de la grâce c’est qu’elle toujours là, toujours,

Offerte éternellement à celui qui sait s’abandonner à elle.

 

Est-ce qu’il existe une carte pour aller jusqu’à ce lieu précieux ?

Est-ce qu’il existe une parole qui dit cette joie ?

Est-ce qu’il existe un livre ? Un livre qui la dirait toute entière ?

 

Oui ! La Bible.

Ce n’est pas pour rien, d'ailleurs, que la dernière partie s'appelle « Bonne nouvelle ».

 

Et lire avec des oreilles qui entendent ce livre du "Verbe de vie", entendre cette parole de la vie elle-même qui parle et qui se dit, c’est recevoir l’arme du combat contre :

 

L’insatisfaction

Le pessimisme

Les soucis

Le stress

La tristesse, l’amertume

L’égoïsme

La solitude

La confusion

Le vide

...

 

Car c’est un combat !

Et personne n’y échappe.

 

Il se trouve qu’avec le carême, nous rentrons dans le temps d’une attention particulière et renforcée à ce combat. Ces états d’âme qui nous cachent et nous gâchent notre joie d’exister sont à chaque fois le signe d’une défaite…mais aussi, et en même temps, une chance renouvelée d’humilité : seule, je reconnais que je suis faible pour mener ce combat. Et c’est si important que je m’en souvienne !

 

Le comble, qui est aussi le comble du carême, c’est qu’il y a aussi de la joie à s’engager férocement avec toute sa faiblesse dans ce combat. La joie de défier le « moi » et ses enflures, d’oser le regarder en face et de lui dire, avec confiance et espérance :

 

"Aujourd’hui je suis forte de cette toute autre dimension qui n’est pas « moi » :

arrière ! tu ne gâcheras pas ma joie, tu n’occuperas pas le terrain…je me branche sur cette autre source, cet autre air, cet autre espace, cette autre dimension où tu ne peux rien.

 

A cet instant-là, c’est gagné, le "moi" trouve son maitre et s’incline devant le "soi".

 

Ce combat se répète chaque jour : il faut apprendre à le perdre avec humilité, et quand on le gagne, c'est très simple : on goûte ce subtile et précieux trophée de la joie d’exister.

 

Prochaine session "Découverte de l'Ennéagramme", approche Riso-Hudson :

 

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