L’humanité est une

Amis, compagnons de chemin,

 

L’humanité est une. Je vis en sachant intimement que chaque personne que je croise parcourt, malgré son visage et son histoire uniques, le même chemin d’humanité que moi. Chemin que nous arpentons “par corps et par coeur”, dont le fil rouge est un instinct de survie omniprésent, mêlé à un désir d’amour infini.

 

Cette expérience d’être en étant présent à cette présence une, est le territoire du point neuf en Ennéagramme. Cette unité de l’intérieur avec l’extérieur est aussi l’alpha et l’omega de toutes nos autres "expériences d’être" un humain sur cette terre. Car depuis ce point d’unité, nous sommes riches, que nous le sachions ou non, de huit autres territoires d’être. Nous les traversons quotidiennement en somnambule, endormis que nous sommes à nous-mêmes, mais ils sont en nous.

 

Vivre en conscience, c’est vivre cette pépite. Vaste sujet de la connaissance de soi…

 

Mais revenons un instant à ce chemin d’humanité, ce fil rouge qui définit notre vie du premier à notre dernier jour.

 

L’instinct de survie est évident car nous ne pouvons qu’admettre qu'en dépit de toutes nos petites et grandes frasques, nous restons en vie sans rien “faire” : c’est l’intelligence même de la vie qui, en nous, s’en occupe pour nous.

 

Le désir d’amour, certes, est plus difficile à voir et à admettre, orgueil oblige. Quant à le reconnaitre comme infini, c’est encore plus difficile. Et pourtant… qui veut d’un amour petit, voire même grand, mais limité ? “Ne m’aime pas plus que cela, cela m’ira très bien”. Ou encore, inversement, qui dira “Okay, je t’aime beaucoup, voire passionnément, mais jusqu’à un certain point, c’est à dire selon certaines conditions, … mes conditions”.

 

C’est bien-sûr ce que nous faisons depuis notre ego, donc la plupart du temps, mais le dire, non on ne le peut pas.

 

Que faire alors de ce désir infini qui est le coeur de notre chemin ?

 

Déjà le reconnaitre…et ensuite comprendre que rien de fini ne pourra le satisfaire. Reste alors à se tourner vers l’infini ?

 

Il est des éclaireurs qui l’ont fait avant nous, dans toutes les traditions et à toutes les époques. Aujourd’hui c'est cette grande sainte espagnole du 16e siècle, Thérèse D’avila, que j'entends et qui me conforte :

 

”Je ne vois rien qu’on puisse comparer à la grande beauté d'une âme

et à sa vaste capacité. “

 

L’Ennéagramme ne nous dit rien de plus, ni rien de moins.

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Commentaires: 1
  • #1

    Nathalie P (mercredi, 15 février 2023 14:06)

    Bonjour Dorothée, J'ai trouvé la lecture de ton développement sur l'Humanité un peu laborieuse, en m'y reprenant à plusieurs reprises, pour finalement être en phase avec ton propos global.
    Sinon, je suis particulièrement rejointe par tes magnifiques phrases à gauche de "Présence, Conscience, Compassion, Plénitude" sur la soif de plénitude. Merci pour ces belles pensées qui illumine mon âme, mon coeur et mon esprit.
    Bonne journée et encore merci pour le M2.