Relancer le cochonnet

Je voulais fermer « ma salle de classe » pour cette année, avec la bonne conscience d’avoir fait ma part, et puis ce "dernier week-end" fut un tel cadeau que je relance le cochonnet.

 

Joie et privilège que de partager ainsi notre humanité, notre pâte humaine toute fragile, mais tellement belle et bonne. Oser se regarder en vérité, trembler intérieurement de cette vie immense qui nous pousse inlassablement de l’intérieur à faire tomber nos murailles.

 

Nous avons mis des siècles à construire et à consolider ce château extérieur qu’on rafistole à chaque coup de grêle, à chaque fois que le vent du nord arrive à s’engouffrer par les failles pour faire sa basse besogne de miner «nos fondations».

 

Et si ce vent-là avait raison finalement ? S’il fallait véritablement que ce château-là s’écroule un bon coup pour nous laisser nu face à la vérité, notre vérité. Une vérité que rien ne peut égaler puisqu’elle nous rend libre d’être nous-même : une merveille insoupçonnée.

 

Samedi j’ai commencé en demandant à "mes élèves » d’inscrire en rouge dans leur cahier que cette connaissance qu’ils allaient découvrir était « Une BONNE nouvelle » et qu'ils pouvaient donc « baisser la garde ».

 

J’ai eu en retour la question habituelle : « mais n’est-ce pas un petit peu enfermant ces 9 types de personnalité ? Où est la bonne nouvelle là-dedans ? »

 

Seule réponse possible : « Faites-moi confiance et soulignez cette parole en rouge … »

 

Car je ne suis jamais aussi sûre de moi que quand je dis cela. Je sais que ce chemin est long, certes, mais il commence toujours par un émerveillement. Total ! Inégalé. D'ailleurs, ce chemin ne démarre vraiment que par là. Car Sinon, franchement, vers quoi avancer ?

 

Depuis douze ans maintenant, je ne cesse de chercher le meilleur moyen de transmettre cet émerveillement…Mais je sais que cela ne dépend pas de moi. Cette vérité-là est au-delà de moi.

 

Heureusement ! car cet émerveillement est le vrai fondement de notre vraie forteresse, pas l’autre, celle qui ne fait que nous rétrécir en nous privant de notre possibilité d’ouvrir notre coeur.

 

Je comprends tellement maintenant cette phrase de Russ Hudson que j’avais noté dans mon cahier à moi, alors élève balbutiante : « Pas de transformation sans transformation du coeur ».

 

Aimer démesurément cette merveille en nous qui ne dépend pas de nous. Voilà de quoi il s’agit.

 

Il n’y a pas que l’Ennéagramme qui peut nous amener à cela. Heureusement ! Mais l’Ennéagramme que je connais peut le faire. Assurément.

 

Parce qu'il le fait pour moi, à chaque fois.

 

Prochaines dates : consulter l'agenda, elles seront bientôt communiquées

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