Du Huit, ou la force très spéciale de Benoît Saint-Denis

Issu du réel d'une vie tel que relevé par une journaliste qui ne connait probablement pas l'Ennéagramme, voici un cours sur les principales caractéristiques de la qualité essentielle du territoire 8 de notre être. Cela ne s'invente pas...et il n'y a rien à ajouter.

 

Je me contente donc de faire "un copié-collé" de son article et de surligner ces caractéristiques. (voir article original).

 

Ainsi la qualité  essentielle, ou spirituelle pour être plus précis, du territoire 8 de notre être, fait de nous des "guerriers" de la vie, engagés à fond, épris de justice et protecteurs des plus faibles. Le 8 dans toute sa grande noblesse.

 

Une source d'inspiration quand la vie nous place dans des situations où l'on a besoin d'accéder à cette ressource qui fait partie de cette "graine d'être" qui nous définit en tant qu'être humain. Cette ressource est en nous, il faut le savoir !

 


Benoît Saint-Denis est combattant professionnel de MMA, un sport de combat qui mélange différentes disciplines comme la boxe ou la lutte.

 

On le surnomme « God of War » (« le dieu de la guerre »). En 2022, Benoît Saint-Denis devient le premier Français à remporter un combat de MMA (sport de combat qui mélange à la fois techniques de percussion comme la boxe, et lutte au sol) en France. Douze combats, une seule défaite : à 27 ans, rien ne semble arrêter ce combattant professionnel au parcours sans-faute, qui force le respect. 

 

L’engagement à son paroxysme 

 

Son baccalauréat scientifique en poche, à 18 ans à peine, il s’engage dans les forces spéciales, au 1er régiment de parachutistes d’infanterie de Marine. La célèbre devise « Qui ose gagne » des bérets rouges devient la sienne. Il y reste cinq ans et enchaîne les opérations extérieures. 

 

Force brute, mais pas brutale, Benoît Saint-Denis a ce goût de l’adrénaline et de la réalité du terrain. À l’issue de ses cinq ans dans l’armée, il découvre le jujitsu brésilien, discipline pour laquelle il se passionne. « Ça a commencé là », se souvient-il. « Je me suis mis à nourrir une véritable passion pour les sports de combat et le MMA permettait de faire à peu près tout. Ensuite, je me suis dirigé vers la professionnalisation, en 2019. »

 

« J’ai toujours aimé l’engagement à son paroxysme. Je n’ai jamais toléré l’injustice et j’ai toujours été intéressé par le fait de savoir se défendre et défendre les autres », reprend-t-il. « Je suis le frère aîné de quatre garçons : c’est ancré en moi, d’autant plus que mon père partait souvent en mission. Cela m’a beaucoup responsabilisé. » 

 

Cet idéal et cet état d’esprit guerrier, Benoît les doit aussi à la littérature chevaleresque et épique, dévorée pendant sa jeunesse. « La vie des héros et des chevaliers que je lisais était très marquée par des valeurs morales fortes en plus d’une discipline rigoureuse. Tout ça fait aussi partie d’un héritage qui m’a inspiré dans mes choix de vie. »

 

Par ailleurs, la foi a toujours été omniprésente dans sa vie.

À ceux qui seraient tentés d’opposer sa foi et sa passion pour le MMA, Benoît répond sans détours. « C’est une forme de violence, certes, mais c’est aussi une passion mutuellement partagée avec l’adversaire. Les deux combattants sont pleinement engagés, on se donne à 100%, et le respect est au centre de tout. C’est cela qui donne de la noblesse à ce sport, c’est loin d’être incompatible avec la foi », déclare-t-il. « Dans le combat, on se met “dans le dur”, on accepte de se livrer une guerre sportive ouverte avec liberté et humilité. On ne peut pas tricher, ni se mentir à soi-même. »

 

Sa foi, Benoît la place au centre de sa vie, avec simplicité et sans artifices. « Je suis chrétien, donc j’essaie forcément de me rapprocher du Christ. Je prie régulièrement de mon côté, j’aime aller à l’église pour prier juste avant une échéance par exemple. En parallèle, il y a la vie chrétienne quotidienne qui permet de suivre la vie du Christ au rythme des saisons, des messes du dimanche… J’aime beaucoup l’évangile du bon samaritain. À chaque fois que j’entends ce passage, je suis très touché. Dans la même veine, la figure de saint Martin qui donne un bout de son manteau au pauvre me parle énormément, avec cette idée d’être proche du plus petit. »

 

Benoît Saint-Denis partage sa foi avec son épouse. Il ne s’en cache pas : son mariage et son couple constituent l’accomplissement dont il est le plus fier. « Bénéficier d’un mariage catholique et s’unir l’un à l’autre devant Dieu est infiniment plus fort à mes yeux. » 

 

Aux jeunes qui cherchent leur voie, Benoît n’a qu’un seul et unique conseil : engagement et persévérance. « Je pense que notre vie doit être pleinement, constamment engagée. Il faut choisir le chemin qu’on aime. Et ensuite, ne jamais rien lâcher. »

 


RAPPEL DU COURS

Qualité essentielle :

Au point 8, je me sens naturellement appelé à manifester ma force vitale pour protéger "le monde" et le rendre juste

 

"Le type puissant, dominateur. Les HUIT ont une grande confiance en eux, sont forts et assertifs. Protecteurs, prenant des initiatives et aimant décider, ils peuvent aussi être fiers et imposants. Les HUIT ont besoin de contrôler leur environnement, allant pour cela jusqu'à la confrontation et l’intimidation. Leurs problèmes typiques résident dans leur difficulté à s’autoriser à être proches des autres.

Les HUIT qui évoluent à un niveau d’être élevé sont maîtres d’eux-mêmes, utilisent leur force pour améliorer la vie des autres, peuvent être héroïques, magnanimes, jusqu’à laisser leur marque dans l'histoire."

 

Pour en savoir plus sur le type 8

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